Depuis 1950, chaque année à cette même date, la journée mondiale de la santé est célébrée. Le 7 avril 2025 marquait son 75^ème anniversaire.

Cette journée est, pour l’OMS, l’occasion de lancer des programmes de sensibilisation à long terme s’étendant bien au-delà du 7 avril. Une dynamique dans laquelle peuvent s’inscrire différents acteurs, dont les entreprises.

La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) désigne l’ensemble des actions et des dispositifs mis en place dans les entreprises pour améliorer les conditions de travail. L’employeur, en s’appuyant sur les Ressources Humaines, a l’obligation de préserver la santé de ses collaborateurs. Il est donc primordial de garantir une politique QVCT dynamique.

De forts enjeux de santé et prévention des risques chez SELI-LOGIFI

Pour Jessica PENSABENE, Directrice des Ressources Humaines : « Prévenir les risques, c’est avant tout mettre en place des modes d’organisation et de relations professionnelles qui garantissent la santé et la sécurité des salariés. »

Une démarche initiée par la Direction Générale et la Direction des Ressources Humaines pour :

• Repérer les dysfonctionnements pouvant pénaliser l’activité ;
• Diminuer les maladies professionnelles et l’absentéisme ;
• Favoriser l’implication des salariés ;
• Promouvoir le bien-être au travail ;
• Imaginer le « poste de travail de demain » ;
• Maintenir la qualité de la couverture santé collective.

L’importance de travailler sur ce sujet pour SELI-LOGIFI part du constat interne mais aussi conjoncturel, de la recrudescence des maladies professionnelles (TMS – Troubles Musculo-Squelettiques et RPS- Risques Psychosociaux).

De la santé à la QVCT, l’équipe RH de SELI LOGIFI se mobilise

Depuis 3 ans, SELI-LOGIFI mène des actions portées par l’équipe RH du Groupe :

• La création d’un comité Q.V.C.T. où les représentants des CSE du Groupe et les référents métiers travaillent sur un socle commun d’actions.
• Un diagnostic des postes de travail réalisé par un chargé de mission Prévention Sécurité et Santé au Travail de l’AFT, ainsi qu’un ergonome du SSTI33.
• Le déploiement de la plateforme numérique WELII, liée au contrat frais de santé qui permet aux salariés l’accès à différents services autour de la santé : téléconsultations, plateforme sportive, offre optique, webinaires bien-être, deuxième avis médical, accompagnement et assistance psy…

Le service RH implique les équipes grâce à des actions de sensibilisation. Ces opérations ont de plus en plus de succès et la cohésion des équipes s’en ressent au quotidien.

L’accent a été mis sur le bien-être avec des ateliers de sophrologie mais aussi de sono-thérapie. Ce dernier a été animé par une ancienne salariée.

Les pratiques sportives, un levier de la prévention des risques

Les pratiques sportives sont également mises à l’honneur. Mandy, chargée de gestion RH et Formation SELI, nous explique pourquoi : « nous sommes au cœur de ces problématiques liées à la sédentarité de nos métiers. Le sujet des postures ainsi que la gestion du stress sont réels. La prévention par le sport participe au bien-être physique et mental. Cette action a été initiée par la Direction Générale et déployée par la Direction des Ressources Humaines pour l’ensemble des filiales du Groupe. C’est le sujet du mémoire de notre alternant, Quentin : comment piloter une politique RH performante pour optimiser la gestion des risques et accroitre l’engagement des collaborateurs ! »

Pour Quentin, la démarche « QVCT » s’inscrit dans la stratégie de développement RH du Groupe. Elle inclut pleinement la pratique du sport qui répond à des enjeux de prévention des risques professionnels, c’est-à-dire :

• les Risques Psychosociaux (RPS) ;
• les Troubles Musculo Squelettiques (TMS) ;
• la fidélisation des collaborateurs et de bien-être au travail.

 « La prévention est la première étape. Ensuite, il s’agit de maintenir des actions régulières qui permettent de réduire durablement les risques. » Pour piloter cette démarche, un comité QVCT a été mis en place.

Il englobe l’ensemble des entités du groupe SELI LOGIFI. Son objectif est d’harmoniser les actions menées au sein des différentes filiales, tout en prenant en compte leurs spécificités locales. « L’un des axes forts : encourager l’activité physique des collaborateurs. Cela nécessite l’implication active des salariés, la découverte de nouvelles pratiques sportives, et surtout, de donner le goût de bouger ! ».

S’appuyer sur la Journée Mondiale de la Santé permet d’avoir un fil conducteur et de donner des rendez-vous dans un cadre plus large que l’entreprise.

Pour Mandy, la difficulté est d’animer cette action sur différents sites en France et en Europe avec des équipes de tailles différentes. « Nous nous devons de permettre à chacun de profiter de ce plan d’actions. Cela implique de trouver des activités réalistes et accessibles pour chacun des sites. »

La pratique sportive en entreprise répond à plusieurs enjeux pour l’entreprise

Le sport pour réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) et limiter les risques psycho-sociaux (RSP)

Mandy et son équipe ont bien identifié l’enjeu : « nos métiers sont sédentaires et nous avons constaté que certaines postures peuvent mener à des maladies professionnelles. Le stress, lié aux métiers du transport et de la logistique, est également impactant. Au-delà du plan pluriannuel, nous avons souhaité proposer des initiations sportives et faire entendre la voix de sportifs au sein du Groupe. »

En France, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent la première cause de maladies professionnelles.

D’après l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), l’activité physique régulière en milieu professionnel agit sur plusieurs facteurs :

• Renforcement musculaire : les exercices ciblés renforcent les muscles stabilisateurs, notamment ceux du dos, des épaules et des membres, réduisant les contraintes sur les articulations.
• Amélioration de la souplesse : les étirements et exercices d’assouplissement permettent de maintenir l’amplitude articulaire et de prévenir les raideurs.
• Correction des déséquilibres posturaux : certains programmes d’activité physique adaptée visent à corriger les mauvaises postures acquises au travail.

L’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) rapporte plusieurs bénéfices mesurables :

• Diminution des déclarations de TMS (pouvant atteindre 30%) dans certaines entreprises ayant implanté des programmes réguliers.
• Réduction des arrêts de travail liés aux douleurs dorsales et articulaires.
• Meilleure récupération après des tâches physiquement exigeantes.
• Diminution de la prise d’analgésiques chez les salariés pratiquant une activité physique régulière.

Moins de stress, plus de sport

 « La concentration est meilleure après une séance, ça permet de lâcher prise pendant une heure et on revient plus détendu. » Mandy a bien constaté ce changement car son rendez-vous sportif a lieu pendant sa pause déjeuner.

D’après Santé Publique France, l’activité physique régulière permet de :

• Diminuer les niveaux de cortisol, hormone du stress ;
• Favoriser la production d’endorphines, hormones du bien-être ;
• Offrir une « coupure mentale » bénéfique pendant la journée de travail.

Une amélioration de la qualité du sommeil est aussi constatée. Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire), l’activité physique pratiquée régulièrement en entreprise contribue à :

• Réguler le cycle veille-sommeil ;
• Faciliter l’endormissement ;
• Améliorer la qualité du sommeil profond ;
• Réduire les troubles du sommeil liés au stress professionnel.

L’estime de soi et la confiance en soi sont aussi renforcées d’après  l’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (ONAPS), car cela permet de :

• Développer un sentiment d’accomplissement personnel ;
• Améliorer l’image corporelle et l’estime de soi ;
• Renforcer la confiance en ses capacités ;
• Développer des compétences transférables au contexte professionnel (persévérance, gestion de l’effort).

Ces bénéfices psychologiques se traduisent par une meilleure santé mentale globale, une plus grande satisfaction au travail et une diminution de l’absentéisme lié aux troubles psychiques, contribuant ainsi à la performance individuelle et collective de l’entreprise.